« On a vraiment différentes couches de vivant en soi, on est vraiment multiple, on est fait de différentes parts. Et souvent, il faut rencontrer un animal, rencontrer un végétal, rencontrer  un paysage, rencontrer le ciel, rencontrer l’autre, rencontrer un sage, un guide, un psy, un coach, qui vous voulez. Mais souvent, il faut rencontrer les autres pour rencontrer en soi toutes ces dimensions que l’on ne soupçonne pas et qui pourtant sont là, tissées, entrelacées et qui font notre richesse. Le risque, si je ne rencontre pas assez de gens, c’est de passer à côté de soi-même »

Si j’avais eu un prof de philo comme Charles Pépin en terminale,  j’aurais sûrement eu plus que de 2/20 au bac 😁 ou alors peut-être que ce n’était tout simplement pas encore le moment pour moi d’être profondément touchée par ce type de questionnements, touours une histoire d’étapes sur son chemin personnel..

Un homme qui parle sincèrement de sa vulnérabilité, de son parcours personnel, des messages inconscients que son éducation lui a envoyés et qu’il a reproduits, mais aussi de sa remise en question, de son changement de vie, et des bienfaits des cercles de parole, une pépite à écouter  🙏

A Noël, ma fille Anaïs m’a offert « Journal intime d’un voyageur chamanique »… ce livre m’a suivi en Inde et il tombait à point, je l’ai dévoré en quelques jours.

Je ne sais pas vous, mais moi quand j’aime un bouquin, je m’intéresse à son auteur, à sa vie… c’est l’être humain derrière qui m’intéresse… Et l’être humain derrière ce livre, c’est Jonathan Lehmann.

Je ne le connaissais pas avant la lecture de son dernier ouvrage, même si j’avais entendu vaguement parler des « Antisèches du bonheur ».

Selon Jonathan, pour être heureux, il faut affronter sa part d’ombre.
Il a donc franchi le pas, il est parti en 2020 faire un voyage unique et extraordinaire.
Au travers de ses pages, il relate son aventure, ses ressentis, ses peurs, ses doutes, le rapport tout nouveau qui se créer avec son égo.

Connue pour ses vertus thérapeutiques, l’ahayuasca est une mixture de plantes utilisée par les chamans qui permet, au travers de visions puissantes, une plongée au tréfonds de soi (pour rappel ce psychotrope est illégal en France). C’est donc avec précaution que Jonathan relate son expérience, et ce voyage lui a permis de faire un réel travail sur lui.

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Son but aujourd’hui, c’est donc de partager ses expériences avec les autres, pour aider à mieux maîtriser les pensées et les émotions, et pour apprendre à mieux se connaitre finalement.