✨ Le toucher relationnel : une approche thérapeutique non médicamenteuse ✨   Eté 2024

Mardi 20 août 2024. Cet été, j’interviens en tant qu’auxiliaire de vie auprès de 3 personnes âgées dont une qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Formidable occasion de mettre en pratique ce que j ai appris et ce que je continue d’apprendre, dans le cadre de mes dernières formations, ces 10 dernières années.
J’avoue que j’ai une tendresse particulière pour les personnes âgées. Peut-être, parce que l’âge avançant, je prends conscience qu’un jour, ça pourrait être moi cette mamie vivant seule chez elle et/ou celle dont la mémoire et la cognition s’échappent un peu plus chaque jour.

Je ne vais pas vous mentir, le métier d’auxiliaire de vie, c’est pour 80 %, la réalisation de tâches ménagères. Moi ce que j aime, ce sont les derniers 20% : rencontrer les êtres humains. Les écouter, les regarder. Tisser doucement, les mailles solides d’une relation de confiance qui, jour après jour, incite à déposer en douceur le masque social et se présenter à l’autre dans son authenticité.

J’ai mis un peu de temps à rentrer en contact avec Annie. Dépasser mon appréhension de la maladie psychique et observer, en restant à ma place, les rôles de chaque acteur du système environnant (dans ce cas précis : l’aidant, son mari, et l’infirmière qui vient deux fois par jour).

Deux maîtres mots à mes yeux pour cela :
le temps (respecter et s’adapter au rythme de la personne et de son entourage), se laisser du temps à soi aussi, de prendre ses marques ;
– et la douceur (douceur de la voix, douceur des gestes, du sourire, du regard).

Proposer, mais ne rien imposer. De la dentelle.

Être en contact avec Annie demande beaucoup d’énergie. Soit elle ne dit rien, et nous regarde… parfois elle sourit. Mais la plupart du temps, elle est dans son monde et répète inlassablement, les mêmes syllabes incompréhensibles : bla-bla-bla, bla, bla, bla, bla, bla bla-bla. Quelquefois, subrepticement, par petites touches irrégulières et de plus en plus courtes, elle est là, avec nous et répond à nos sollicitations de manière cohérente. Ce sont sur ces moments-là que repose tout l’espoir de son mari. À demi-mots, il laisse entendre que si Annie est stimulée, peut-être qu’elle pourra s’en sortir. Jean-Pierre en est là de son chemin de l’acceptation de la situation. Il est d’une patience et d’une douceur rares. Pourtant de plus en plus souvent, je perçois un changement dans le ton de sa voix qui semble traduire son agacement face à son impuissance à apaiser les « blabla » de sa femme. C’est peut-être une projection de ma part tant j’ai l’impression d’être complètement vidée de mon énergie quand je sors de chez eux.

Ce matin, j’ai proposé à Annie de lui masser le visage. Elle m a répondu « Ah ben d accord » (🥳) Juste lui parler doucement, la regarder dans les yeux avec bienveillance, lui sourire et lui donner mes mains pour rentrer en contact avec elle par le toucher. Sentir la chaleur de nos mains. Délicatement déposer une petite touche de crème hydratante sur son visage. Lui expliquer ce que je vais faire, lui demander son autorisation, masser tout doucement… Elle est souvent agitée après sa douche, mais là quand je me suis mise à la masser tout doucement, surtout la zone entre les sourcils (yintang) et le front, elle s’est calmée. C’était tellement beau, elle me regardait dans les yeux, son visage s’ouvrait, j’avais l’impression d’avoir un feu d’artifice dans le coeur.. Son mari était à côté dans la pièce, je voyais bien qu’il nous observait.. on était très émus tous les deux..

Ce serait faux de dire que ça marche à tous les coups. Mais j’essaye cette rencontre par le toucher doux, lent et bienveillant tous les jours.

J’ai la joie de l’expérimenter aussi avec Micheline – 90 ans, malvoyante – qui, elle, a toute sa tête et vit seule avec son chat, bercée par le balai incessant des infirmière, aide-soignante, auxiliaire de vie, portage de repas… C’est notre petit rituel du matin, avant d’aller déjeuner : massage des pieds, massage de sa cuisse douloureuse, et demain massage du visage. Micheline n’a jamais été massée, c’est sa première fois ☺️ C’est pour moi un vrai honneur. Son sourire et l’étincelle que je perçois dans ses yeux quand elle me voit arriver le matin à 8 h sont mes plus beaux cadeaux.

Cette mission va s’arrêter jeudi prochain car je vais voguer vers d’autres aventures professionnelles, toujours en lien avec les êtres humains et notamment les personnes âgées. J’ai hâte. Je vais regretter Micheline, Annie (et Jean-Pierre), Monique… j’aurais aimé avoir plus de temps, plus de recul pour continuer à expérimenter et à observer les vertus du contact par le toucher.
La serpillère, l aspirateur, l’éponge et le fer à repasser, eux, bizarrement, me manqueront beaucoup moins 😁

Article très intéressant ci-dessous sur les bienfaits du toucher chez la personne âgée et sur les personnes souffrant de la Maladie d’Alzheimer
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✨ Le Coeur des hommes ✨   Eté 2024

Cela fait plusieurs jours que je passe devant ce panneau en allant chez Micheline . La Maison des femmes de Mérignac est un lieu d’écoute, d’information, d’orientation et d’accompagnement. Elle a pour objectif de favoriser la capacité d’agir et l’autonomie des femmes victimes de violences. C’est un lieu ressources qui facilite l’accès aux droits.

Je me suis fait la même réflexion, il y a quelque temps devant les publications d’une amie qui évoquaient la Maison Rose. Je me disais « A quand une Maison bleue pour apporter de l’aide, du soutien aux hommes qui se battent contre le cancer ? » « A quand une Maison des hommes pour soutenir les hommes victimes de violences conjugales, d’injustices en matière de garde d’enfants ou de dénonciations calomnieuses ? » « A quand une Maison dédiée aux hommes souffrant de burn out ? »

Peut-être en existe-t-il déjà ? À vrai dire, je ne sais pas. En tout cas, on n’en entend beaucoup moins parler. Pourtant, il me semble que les hommes sont tout autant vulnérables que les femmes. Tout autant sensibles, tout autant fragiles que nous. Ils méritent, de la même façon que les femmes, d être entendus, écoutés, soutenus, aidés.

Pour l’instant, j ai l impression – peut être à tort – qu’encore trop peu d hommes parlent de leurs émotions, de leurs sentiments, de ce qu’ils vivent en interne. Est-ce une question d’éducation ? De pudeur ? De peur du jugement ? D’accueil de leur parole ? De difficulté à déposer le masque de l’Homme qui « se doit » d être fort en toutes circonstances ? Je suis heureuse de constater que les choses commencent à bouger doucement.

Dans le milieu du cinéma est apparu, il y a quelques temps, le mouvement #Metoogarcons. Au cours des cercles mixtes que j ai animés cette année, quelques hommes sont venus partager leurs questionnements, leurs émotions, leurs doutes, leurs peurs.

Des cercles d’hommes sont organisés. Mathieu Thomé de Kalima Humanity en parle dans le podcast que vous trouverez dans la rubrique « Pêle mêle » : https://lacachette-massages.com/podcasts-inspirants)

Parmi mes clients, en massage, quelques-uns également s’ouvrent, déposent le masque social et me confient ce qui les traverse, ce qu’ils vivent. Et je trouve ça tellement beau. A chaque fois, quand cela arrive, je suis très émue. Je me sens honorée. J’ai l’impression de recevoir un cadeau précieux, une pépite. Comme s’ils me laissaient accéder, en douceur, à un trésor, à leur trésor, une partie de leur intériorité. Ce qu’ils ont de plus beau à mes yeux.

✨ Annie ✨   Eté 2024

Je ne vous ai pas encore parlé d’Annie.
Annie chez qui je vais deux heures, chaque matin, depuis 3 semaines.
Cette femme que j’imagine avoir été très belle, tant ses yeux bleus/verts vous percent l’âme quand ils vous fixent.

Annie comme Annie Girardot.

Je ne vous cache pas que lorsqu’on m’a dit que je devais m’occuper d’une femme souffrant de la maladie d’Alzheimer, mon premier réflexe a été d’avoir peur. (Ceux qui me connaissent savent que la peur est un sentiment qui m’est très familier 🤪 )

– Peur de ne pas savoir faire,
– Peur de ne pas réussir à rentrer en contact avec elle,
– Peur d’être maladroite,
– Peur d’avoir peur,
– Peur de lui faire plus de mal que de bien,
– Peur de replonger en 2014 et d’être confrontée aux souvenirs douloureux de la fin de vie de ma mère, entièrement dépendante, qui est restée alitée presqu’une année entière chez moi, en HAD, avant de s’éteindre un mercredi après-midi ensoleillé.

Le balai incessant des auxiliaires de vie, infirmières, kiné, médecin… qui défilent chaque jour au domicile de l’aidant.
L’aidant mi chef d’orchestre, mi-esclave, totalement dévoué nuit et jour à « son » malade. L’aidant qui assure, fait bonne figure, et ne s’autorise pas à se plaindre, ni à reconnaître son intense épuisement tant il pense qu’il n’a pas d’autre choix. C’est ce que m’a dit Michel d’ailleurs, le mari d’Annie. «Nous nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire. Nous avons vécu 50 ans de meilleur, maintenant je n’ai pas d autre choix que d’affronter le pire. » (…)
Les souvenirs que l’on pensait enfouis ne le sont pas si profondément finalement. Les odeurs me sautent à la gorge et au cœur, les bruits de bouche, les mimiques, les rituels, les « Bonjour .. » de l’infirmière.

En rentrant chez moi, le premier jour, je me suis demandé si j allais y arriver. Et puis la rencontre a eu lieu et la relation a commencé à se tisser progressivement. Les jours défilant, je me suis surprise à prendre mes repères dans cette grande maison. Soyons honnête, le travail d’auxiliaire de vie consiste principalement à entretenir la maison et le linge. S’il n’y avait pas les êtres humains, l’expérience de la rencontre avec l’autre, la possibilité d’expérimenter les bienfaits du toucher bienveillant sur une personne souffrant de pathologie psychique, je n’aurais sûrement pas accepté cette mission.

Depuis que je masse, je suis convaincue que le toucher est un merveilleux vecteur d’entrée en relation avec une personne, quelle qu’elle soit. Pas besoin de mots, pas besoin d’explications, aucun objectif, aucune attente, juste donner de l’attention, de la présence, une forme d’Amour à l’autre. Du respect, de la douceur, de la sécurité, de l amour.. et la relation s établit doucement.

Les deux premiers jours, je n’ai fait que ma mission d’aide ménagère, observant de loin Annie, qui bien souvent était dans sa bulle et répétait sans cesse les mêmes syllabes incompréhensibles. Je rentrais dans sa chambre et lui racontais ce que j’étais en train de faire : refaire le lit de Michel, préparer la salle de bain pour que tout soit prêt à l’arrivée de l’infirmière. Annie parfois me suivait du regard, parfois reprenait sa logorrhée verbale.

Les jours suivants, je m’arrêtais quelques instants pour toucher ses pieds à travers les draps, je les caressais doucement, en la regardant dans les yeux et en lui expliquant ce que je faisais.

Depuis la fin de la première semaine, je me dépêche de finir mes tâches puis viens m’asseoir au bord du lit d’Annie. Après les pieds, nous sommes rentrés en contact par les mains. Quoi de plus émouvant que de tenir la main de quelqu’un dans la sienne ? Ce que certains appellent l’« énergie » circule. Quelque chose, de chaud, de doux..

Alors je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas rose tous les jours. Je vous épargne les détails les plus glauques de la situation. Ce qui me remue le plus, c’est d’être témoin de l’épuisement physique et émotionnel de Michel, mais je suis aussi bouleversée de tout l’amour qu il porte à son épouse.

Il m’arrive de penser à ma fin de vie, à ma mort de manière générale. Ce n’est pas un sujet tabou. Au décès de ma mère, je me suis jurée que je ne ferai jamais vivre ça à mes enfants. C’est ce que je dis aujourd’hui à 52 ans, en pleine santé, mais qui sait comment nous comporterons-nous au moment de passer de l’autre côté ?

Ma mamie, Dolorès Ortells, me disait souvent : « Le Bon Dieu sait où j’habite, il viendra me chercher quand ce sera mon heure. Mais je ne suis pas pressée »

Je rajouterai personnellement «Je ne suis pas pressée et j’ai bien l’intention de vivre pleinement et de profiter au maximum avant de le rejoindre ». 🥳🥳

✨ Été 2024 ✨

✨ Free Hugs ✨  05.12.23

Un énorme MERCI à Lionel LAGRANGE, photographe, pour ces sublimes photos

Qu’y a-t-il de plus doux et chaud qu’un visage qui s’illumine, qu’un sourire qui point, que le regard franc d’une personne qui vous ouvre les bras pour vous étreindre ?

Hier, c était ma première expérience « Free Hugs » à Bordeaux. Entourée d’une joyeuse équipe de fidèles calineurs, je me suis retrouvée face aux Galeries Lafayette avec ma petite pancarte « Free Hugs » que Francis (à l’initiative de ce mouvement) prépare avec amour le 2eme mardi de chaque mois. Le rendez-vous se tient de 17 h à 19 h qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige. Coup de bol, hier, il faisait bon. L’atmosphère chaleureuse du groupe et leur sourire m’encouragent à me lancer. Et c’est parti pour 2 heures de câlins !

Ce que j aime le plus ? Câliner les gens seuls qui passent la tête baissée, l’air renfrogné plutôt fermé, qui jettent quand même un regard fugace, mais n’osent pas venir.. alors j’essaye d’arborer mon plus beau sourire, j’ouvre les bras en grand et je m’avance vers eux.. et là d’un seul coup la magie de l’humanité s’opère… le visage du passant s’illumine, le sourire s étend sur tout son visage et la personne vient se serrer fort contre moi. Quelques secondes.. juste quelques secondes, une étreinte, un « Bonne soirée » « Prenez bien soin de vous », mais c’est tellement bon. Dès le premier câlin, je me dis « Wahouuu, c’est dingue ce shoot d Amour » Cette énergie est là, bien palpable, elle passe entre nous l’espace de quelques secondes, puis dès que c’est fini, repart se mélanger avec l’indifférence qui règne dans la rue Sainte Catherine.. Parfois, quelques paroles sont échangées, certains sont étonnés, d’autres veulent comprendre les raisons de ce « mouvement » comme si sur cette terre ne pouvait régner que la haine de l’autre. Non, l’énergie d’Amour est bien là en chacun d’entre nous.

L’Autre n’est pas dangereux. Quelles que soient l’apparence, la projection que je pouvais me faire sur la vie de la personne qui passait, la force du groupe et le sentiment de sécurité que j’y ressentais m’a encouragée à oser.. Oser proposer un câlin à tout le monde, blancs, blacks, beurs, jeunes, vieux, seuls, en groupe, handicapés, tout le monde .. et c était tellement bon.. vraiment, je vous conseille vivement cette expérience qui redonne foi en l être humain et en l avenir de l humanité ❤️

✨ Bientôt les fêtes de fin d’année ✨    14.11.23

 

✨ Prendre soin des personnes qui vivent un burn-out ✨    24.10.23

De par mon métier, j’approche au quotidien des hommes et des femmes en burnout. Des êtres humains des plus solides, de ceux qui tiennent une place prépondérante dans un système (famille, entreprise, société, etc.). De ceux à qui on peut tout dire, qui peuvent tout encaisser, qui sont eux-mêmes convaincus qu’ils n’ont pas d’autres choix que de tenir bon, pour qui il est inenvisageable de même imaginer un jour ne pas y arriver.

La cliente que j ai massée, ce matin, me confiait à voix basse que cela faisait 5 mois que son médecin l’avait arrêtée et que, seulement depuis quelques jours, elle acceptait de croire qu’elle faisait un burn-out. Elle m’explique qu’elle ne s’est jamais faite masser, considérant que c était une perte de temps, elle dont la to-do list était inextinguible.

« C’est en consultant votre site que je me suis décidée à vous appeler. J’ai vu que vous ne faisiez que 2 massages par jour et aujourd’hui, j ai vraiment besoin de prendre le temps. Le temps de rencontrer, le temps d’échanger, le temps de vivre. Je ne veux plus être un hamster qui court dans sa roue sans jamais s’arrêter ».

Les psys parleraient d’effet miroir, d’autres de sororité, je pense qu’on ne rencontre pas les gens par hasard. Il y a, avec certains, comme une sorte de reconnaissance. Pour avoir traversé, il y a quelques années, un changement de vie radical, un reset complet « vie perso/vie pro » me faisant approcher dangereusement du précipice de la dépression, je suis terriblement touchée par ces personnes qui se présentent à moi dépourvues de leur masque d’invincibilité.

Deux heures durant lesquelles, je vais prendre soin de l’être humain qui me confie son corps, mais aussi sa fragilité, sa sensibilité, sa vulnérabilité. Ce sont des trésors à mes yeux.

Depuis 3 ans, je peux dire que j’aime mon métier, j’aime ces rencontres qui me nourrissent. J’ai vraiment l’impression, à chaque fois, de recevoir autant que je donne, de me sentir, pour la première fois de ma vie, à ma place.

Merci à toutes celles et tous ceux que j ai déjà eu le plaisir de masser et qui m’ont fait de si beaux cadeaux.

Si vous aussi, vous avez décidé de faire une pause et de descendre de la roue, le temps d’un massage, n’hésitez pas à prendre RV !

Septembre 2021 – Septembre 2023, « Formation à l’écoute empathique et la relation d’aide dans l Approche Centrée sur la personne »

✨ Aujourd’hui s’achèvent ces 13 sessions de formation par l’expérimentation, le partage, la rencontre, les apprentissages théoriques, les larmes, les rires, les câlins, les confidences..

🌻 Deux ans durant lesquels, chacun d’entre nous a pu expérimenter et constater sur lui-même, les bienfaits de cette approche thérapeutique développée par Carl Rogers.

🍀 Cette formation a également été le témoin d’un grand tournant de ma vie personnelle et professionnelle. Comme si chacun des membres de ce groupe – étudiants comme formateurs – de par leur présence, leur écoute, leur regard, leur compréhension empathique, leur non-jugement, m’avait donné la main pour m’aider à passer de l’autre côté du tunnel.

🥳 C est pour moi, aujourd’hui, un jour important puisque l’organisme cap-ACP (https://www.cap-acp.fr) vient de me délivrer ma certification. Comme si ce papier m’autorisait à retirer les petites roulettes de mon vélo et à pédaler… Pédaler, tomber, essayer de comprendre les raisons de cette chute, remonter en selle jusqu’à la prochaine chute.. jusqu’à ne plus tomber et poser juste le pied par terre de temps en temps..

🎁 Ce niveau de formation ne me permet pas de proposer de la psychothérapie, mais valide mes capacités à accueillir, entendre, écouter, cheminer aux côtés d’une personne dans les méandres de ces réflexions/interrogations. « Juste » être là et rejoindre l autre là où il en est. L’accompagner à regarder en douceur, à son propre rythme, ses parts d ombre et de lumière.

🌻 C est, en tout cas, une approche en laquelle je crois profondément pour l avoir pratiquée et la pratiquer encore et encore. Approche qui m aide au quotidien à m’accepter telle que je suis, à identifier, respecter, verbaliser mes besoins, mes limites.

🪷 Je vous propose donc désormais des espaces d’écoute à la Cachette. Des rendez-vous d’une heure, au prix de 30 euros la séance (tarifs 2023)

🌺  Rv (appel ou sms) 06 14 31 01 90